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Exemples

Ci-après quelques exemples de pratiques arbitraires en matière d'expertises de l'AI.

Le responsable médical de l'Institut d'expertise genevois Corela avait de son propre chef modifié et signé des expertises, sans l'accord des expertes et experts impliqués et sans jamais avoir vu les personnes concernées. Les personnes qui s'étaient vu refuser des prestations suite à une expertise présumée falsifiée de l'Institut Corela disposaient de seulement 90 jours pour déposer une demande de révision – sans jamais en avoir été activement informées (Le Temps (externer Link)).


Le psychiatre de l'Institut d'expertise zurichois PMEDA chargé d'établir les expertises n'y consacrait que 36 minutes, documentait le questionnaire de façon extrêmement superficielle et faisait figurer dans le rapport des résultats de tests qu'il n'avait pas effectués. La personne concernée s'est vu refuser des prestations sur la base de l'expertise ainsi établie par l'Institut PMEDA. Elle avait secrètement enregistré l'entretien et mis à disposition de l'émission Kassensturz sur RTS alémanique (externer Link).

Par la suite, un tribunal a qualifié le responsable de PMEDA d'incompétent en matière d'examens neuropsychologiques; ce n'est qu'après ce verdict que l'Office fédéral des assurances sociales a réagi (Blick (externer Link))


Un tribunal a constaté «certaines erreurs» commises par un expert. Or, ce dernier recevait des mandats à hauteur de globalement 3.1 millions de francs (Blick (externer Link)).


Un médecin a établi 16 expertises dont les textes étaient identiques – en attestant à chaque fois une capacité de travail de 100% à l'assuré (Blick) (externer Link).


Le Dr K. atteste une pleine capacité de travail à des patients souffrant de graves dépressions (Blick (externer Link)). Par la suite, une patiente met fin à ses jours. L'AI confiait au Dr K. des mandats pour un montant global de 1.9 million de francs (Blick (externer Link)).


Un expert croit, selon ses propres dires, au phénomène de guérison miraculeuse et continue néanmoins à recevoir régulièrement des mandats de l'AI. Il se laisse davantage de temps qu'autorisé pour rédiger les expertises. La patiente et sa famille se retrouvent dans une situation de grande précarité financière. Plus tard, les prestations de l'AI lui sont accordées (Blick (externer Link)).