Inclusion Handicap soutient la ligne suivie par le Conseil des États en matière de vote électronique
Le Conseil des États a rejeté trois projets relatifs au vote électronique. Inclusion Handicap soutient la ligne suivie par la chambre haute: en tant qu’instrument important de la participation des personnes handicapées à la vie politique, le vote électronique doit être poursuivi. Les inquiétudes en matière de sécurité sont toutefois compréhensibles.
Le 24 septembre, le Conseil des États a rejeté les interventions suivantes:
- L’initiative parlementaire Zanetti «Vote électronique. Suspendre les travaux», qui visait à stopper tous les essais et projets.
- L’initiative parlementaire Müller «Oui au vote électronique, mais la sécurité doit primer la vitesse», qui vise à réorganiser les essais en la matière.
- L’initiative déposée par le canton de Genève a pour but de poursuivre le développement du projet pilote genevois, qui existe déjà mais qui avait été interrompu l’an dernier.
La vote éléctronique contribue à l’autonomie des personnes handicapées dans l’exercice de leurs droits politiques
Le Conseil fédéral et le Parlement veulent poursuivre les essais, ce qu’Inclusion Handicap soutient. L'association faîtière des organisations de personnes handicapées comprend les réserves exprimées en matière de sécurité. Elle juge néanmoins important de poursuivre le développement du vote électronique.
En effet, ce système contribue à l’autonomie des personnes handicapées dans l’exercice de leurs droits politiques. Il permet aux personnes aveugles ou à mobilité réduite de participer aux votes et aux élections de façon indépendante. La condition évidente est que les instruments numériques doivent être programmés de manière à ne pas constituer de barrières.