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Pas d’âge minimum pour les rentiers de l’AI: une décision réjouissante de la CommissionDéveloppement continu de l’AI dans la CSSS

Inclusion Handicap est soulagé par la décision de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) dans le développement de l’AI: elle ne veut pas d’une augmentation générale de l’âge minimum à 30 ans pour les bénéficiaires de l’AI. En outre, elle s’est prononcée contre les réductions pour les frais de déplacement liés à des mesures médicales.

Une annulation générale des rentes AI pour les jeunes handicapés de moins de 30 ans aurait été une menace pour un grand nombre d’entre eux. La majorité des personnes concernées bénéficient des prestations de l’AI car elles ne peuvent pas financer leur propre subsistance en raison de graves déficiences. Pour cette même majorité, les mesures d’insertion professionnelle, même à long terme, n’arrivent pas à aider ces jeunes handicapés à intégrer le marché du travail.

À titre d’exemple: un jeune de 19 ans atteint d’épilepsie et d’autisme sévère a besoin d’un accompagnement étroit dans de nombreux domaines de la vie et reçoit une allocation pour impotent de l’AI. Après avoir fréquenté une école spécialisée, les évaluations indiquent que le jeune homme n’a aucune chance de trouver un emploi dans l’économie libre. S’il ne devait pas percevoir de rente jusqu’à l’âge de 30 ans, son existence serait menacée.

L’assistance ciblée est efficace

Inclusion Handicap est également d’avis que pour une minorité de jeunes avec des déficiences, le potentiel d’insertion n’est pas complètement exploité. La faîtière politique des organisations pour handicapés salue dès lors l’intention de développer de manière ciblée les mesures d’insertion professionnelle en particulier pour les jeunes gens. La détection précoce, un soutien et un accompagnement améliorés sont de vraies solutions pour faciliter aux jeunes gens l’accès au marché du travail. Il est réjouissant de constater que la Commission le voit aussi ainsi.

Pas de réductions des frais de déplacement au détriment des enfants

Pas de réductions des frais de déplacement au détriment des enfants Tout aussi réjouissante est la décision de la Commission de ne pas réduire l’aide aux frais de déplacement liés aux mesures médicales en cas d’infirmités congénitales. En effet, les enfants avec des handicaps congénitaux doivent souvent suivre pendant des années des traitements intensifs que seules quelques cliniques spécialisées sont en mesure d’offrir. Il peut ainsi arriver qu’une famille des Grisons doivent se rendre régulièrement dans un hôpital pour enfants à Zurich. Dans ces cas, les parents ont souvent des frais supplémentaires pour le logement et les repas, et souvent une perte de revenu. La prise en charge des frais de déplacement par l’AI est une importante décharge financière.

Inclusion Handicap est soulagée par les décisions de la CSSS- et s’engagera également auprès du Conseil national, afin que celui-ci suivent sur ces points sa Commission d’examen.